Parfois, à l’issue d’un contrôle technique du véhicule, certains conducteurs reçoivent un rapport défavorable. Cela signifie qu’ils doivent se soumettre à une contre-visite de contrôle technique qui peut être onéreuse. Comment éviter d’en arriver là si vous devez passer un contrôle technique très prochainement ? Cet article vous propose quelques astuces utiles et des informations pratiques sur le sujet.
Les défaillances occasionnant une contre-visite et les niveaux de gravité
Généralement, une contre-visite de contrôle technique s’impose lorsque ce dernier révèle des défaillances sur votre véhicule. Pour établir un rapport sur l’état de votre voiture, le contrôleur technique vérifie plus d’une centaine de points. Même si ces derniers sont déterminés en fonction du type de votre véhicule, voici ceux qui sont souvent vérifiés :
- L’identification du véhicule ;
- Les équipements de freinage ;
- La visibilité ;
- La direction ;
- L’éclairage et la signalisation ;
- Le contrôle antipollution ;
- La structure et la carrosserie ;
- L’équipement ;
- Les organes mécaniques ;
- La liaison au sol.
Dans son rapport, le contrôleur affecte un niveau de gravité aux différentes défaillances identifiées. Il en existe 3.
Les défaillances mineures
Elles sont relatives aux défauts qui n’impactent pas l’environnement ou la sécurité du véhicule inspecté.
Les défaillances majeures
Ces dernières peuvent exposer le véhicule, l’environnement ou d’autres usagers de la route à divers dangers.
Les défaillances critiques
Lorsqu’un véhicule affiche ce type de défaillances, il constitue un danger immédiat pour la sécurité routière et pour l’environnement.
Ce sont les deux derniers niveaux de défaillance qui rendent incontournable une contre-visite à réaliser après avoir effectué les réparations.
Comment échapper à une contre-visite de contrôle technique ?
Lorsqu’un contrôleur prescrit une contre-visite, généralement, c’est pour 11 défauts majeurs :
- Ceintures en mauvais état de fonctionnement ;
- Clignotants défaillants ;
- Essuie-glaces défectueux ;
- Feux de stop abîmés ;
- Pare-brise abîmés ;
- Phares réglés trop haut ou trop bas ;
- Pneus usés ;
- Pollution ;
- Portes s’ouvrant mal ;
- Réservoir non étanche ;
- Rétroviseurs défectueux.
Si c’est au contrôle technique que vous détectez ces failles, c’est que vous ne pouvez plus éviter une contre-visite. Par conséquent, c’est avant votre visite technique que vous devez agir. Que faire ?
Chacune de ces défaillances et d’autres de même gravité peuvent être évitées. Pour cela, vous pouvez procéder vous-même à un précontrôle qui se décline selon les étapes suivantes :
1. Vérification des éléments extérieurs du véhicule
Pour l’extérieur du véhicule, vérifiez si les plaques d’immatriculation ainsi que le pot d’échappement sont bien fixés. Contrôlez la fixation et l’aspect des rétroviseurs gauche et droit et des pare-chocs. Assurez-vous que le pare-brise n’est pas fissuré et qu’il ne présente pas d’impact du côté du conducteur. N’oubliez pas aussi les phares.
2. Inspection des pneumatiques
Pour le contrôle pneumatique, vous vérifierez l’uniformité des modèles de pneus ainsi que leur niveau de gonflage. Vérifiez aussi l’absence de fissure ou de hernie sur les pneus et inspectez l’état des jantes.
3. Inspection du dessous du capot
Ici, vous devez vérifier le niveau de l’huile moteur et celui du liquide de frein. Rappelez-vous de contrôler aussi le niveau du liquide de direction assistée et celui du lave-glace afin d’éviter un second contrôle.
4. À l’intérieur du véhicule
Une fois à l’intérieur du véhicule, vérifiez la fixation des sièges et la conformité des sièges des enfants avec leur poids. Pensez également au fonctionnement des ceintures de sécurité et de la pédale de frein.
5. Vérification des équipements
Pour les équipements, assurez-vous que le klaxon, le blocage antivol du volant, les essuie-glaces et le frein à main fonctionnent. De plus, les balais d’essuie-glace ne doivent pas être usés et aucun témoin lumineux de panne ne doit s’afficher au niveau du tableau de bord.
6. Vérification des phares
Inspectez les feux de position et de croisement avant et arrière, les feux de route et tous les clignotants. Examinez le fonctionnement des feux de stop arrière (les trois) et des feux de brouillard (si le véhicule en est doté). Contrôlez le fonctionnement du feu de recul et l’éclairage de la plaque d’immatriculation arrière. Vérifiez le réglage de la hauteur des feux.
7. Les gaz d’échappement
Lors de la vérification des gaz d’échappement, prêtez attention à la couleur de la fumée qui s’échappe du véhicule.
8. Le test de conduite
Durant le test, assurez-vous que votre moteur n’émet pas de bruits anormaux et que le volant ne vibre pas. Vérifiez si le véhicule dérive sur le côté sur une route plane. Enfin, observez le fonctionnement du système de freinage et de la pédale de frein.
9. L’inspection des accessoires
Quant aux accessoires, assurez-vous que vous avez la carte grise et la carte verte à portée de main. Vérifiez que la vignette de contrôle et celle de l’assurance, ainsi que la vignette Crit’air, sont affichées. Prenez soin de voir si vous avez un gilet jaune, un ou deux triangles et un kit de roue de secours.
Durant cette inspection de votre voiture, vous pouvez remarquer des failles sans être un professionnel. Dans ce cas, faites réparer tout ce qui est défaillant avant de faire le contrôle proprement dit. Ainsi, vous pouvez vous assurer que le résultat du contrôle sera favorable et éviter les pièges qui engendreraient une contre-visite.
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